Page 185 - 70 ans de judo à Mâcon
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2005 — Origines et développement du judo à Mâcon —
Ceintures Noires 2 ème dan
Mireille FOUILLOUX et Monique
BARON, deux amies de longue date,
ont travaillé ensemble les différentes
épreuves pour l’obtention du 2 ème dan
par la voie technique, plus exigeante
que la voie classique en compétition.
Monique est en 2004, avec Her-
vé TOUILLON, titulaire du plus beau
palmarès en compétition depuis que le
judo est pratiqué à Mâcon, et Mireille
est de nos jours professeur, arbitre na- Mireille FOUILLOUX et Monique BARON à l’issue de leur victoire pour la
tionale et ceinture noire 5 ème dan. ème
dernière épreuve du 2 dan technique.
Le club se restructure pour s’émanciper
La construction du Complexe des Saugeraies, et la crainte de voir l’émergence un autre club mis en
place par la municipalité, a accéléré le vieux projet des dirigeants depuis Jean MERITE, à savoir une autono-
mie complète vis-à-vis de la Maison des Jeunes.
Sans vouloir minimiser l’indispensable impulsion donnée, ni les soutiens des débuts, force est de
constater que trente ans après la création du Judo Club Percée Sud, celui-ci reste «sous tutelle » : les cré-
neaux horaires des cours de judo, même dans le nouveau dojo dont nous n’avons pas la clé, sont attribués
par la MJC; elle valide le choix des enseignants proposés et c’est elle qui les rémunère, fixe le montant des
cotisations et les encaisse (sauf une petite partie qui est rétrocédée au club en fin d’année à condition que
l’activité judo génère au moins dix pour cent de bénéfice pour la MJC); elle impose à tous les judokas le
paiement de la carte MJC mais refuse que les moins de six ans soient licenciés à la FFJDA. Situation ambigüe
et complexe, fonctionnement considéré comme non équitable, donc ambiance tendue.
Les deux éléments déclencheurs de notre prise d’indépendance furent d’abord la décision du Servi-
ce des Sports de la ville de Mâcon de reprendre la main sur la gestion du dojo des Blanchettes et sur l’attri-
bution des créneaux horaires d’utilisation; ce qui nous a mis à l’abri des menaces répétées d’en être exclu
par la MJC. Puis Jean BERTHAUD annonce que le judo club pourra occuper aussi le futur dojo des Sauge-
raies si nous clarifions la situation vis-à-vis de la MJC des Blanchettes.
A partir de là tout s’est enchaîné rapidement pour que le club tourne symboliquement la page. Le
siège social sera transféré aux Saugeraies dès que le Complexe sera construit, et dès maintenant le club
change de nom et modifie ses statuts. Daniel FOUILLOUX propose à Guy BELLEFIN de prendre comme pré-
vu la présidence, et deux vice-présidents, Alain BAMET et Daniel FOUILLOUX seront plus spécifiquement en
charge de chacun des deux sites, Guy chapeautant l’ensemble et assurant les contacts avec la municipalité.
Ainsi à la rentrée de septembre 2005 le judo club dispensera, avec la confiance renouvelée de la mu-
nicipalité, des cours dans deux dojos neufs, au nord et au sud de la ville. Il décidera du montant des cotisa-
tions avec lesquelles il paiera les professeurs salariés dont il sera l’employeur.
Tout est désormais en place pour que le club prenne un nouveau tournant.
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