Page 212 - 70 ans de judo à Mâcon
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— Origines et développement du judo à Mâcon —                         2008

                   Le Judo Club Mâcon  en étudie donc la
             mise en application pour  que  le poste d’Eric

             CUISSETTE, salarié du club à temps partiel, res-
             pecte la nouvelle réglementation. Mais les pre-
             mières  versions  de  la  Convention  Collective
             sont parfois floues et ne couvrent pas  le cas,
             pourtant courant, d’une personne  travaillant à
             plein temps chez un employeur principal et à
             temps partiel pour son club de sport.  Les tex-
             tes  ne  prévoient  une  durée  hebdomadaire
             maximale de travail que pour un salarié à plein
             temps dans un club. Or Eric est salarié à plein
             temps    pour  un  employeur  privé,  assure une
             douzaine  d’heures  de cours  pour  le club, fait
             trois fois par semaine le trajet aller-retour de
             Montceau à Mâcon, et emmène les jeunes en
             compétition les week-end. Même l’Inspection
             de  Travail  n’arrive  pas  à  nous  fournir  des
             éclaircissements sur les textes et des conseils
             sur la conduite à tenir.
                   La Convention s’avère inapplicable pour   Pour aider à la difficile mise en place de la convention, la FFJDA
             le  Judo  Club  si  l’on  veut  conserver  le  même   édite en 2007 une brochure, mais elle ne traite que du cas d’un
             fonctionnement,    et  chaque  réunion  des  diri-                   professeur de judo à plein temps.
             geants est émaillée de discussions animées entre les tenants  du « on ne change rien et on verra plus tard»
             et les partisans du « on est employeur, on doit respecter la loi dès maintenant ».   Des  tensions  apparais-
             sent entre une partie du Conseil d’Administration et Eric qui légitimement ne souhaite pas réduire le volu-
             me de ses cours. La première conséquence directe de cette crise sera pour Guy BELLEFIN de ne pas se re-
             présenter pour une quatrième année de présidence.

                                                                       2008 est l’année des Jeux Olympiques de
                                                                 Pékin, qui verront les médailles d’argent de Lu-
                                                                 cie DECOSSE et du bourguignon Benjamin DAR-
                                                                 BELET, et les médailles de bronze de Stéphanie
                                                                 POSSAMAI et d’un jeune de 19 ans, un certain
                                                                 Teddy RINER.
                                                                       Plus  modestement  les  minimes  mâcon-
                                                                 nais participent en mai aux Jeux de Saône et Loi-
                                                                 re, à Paray le Monial. Dans la catégorie cadets
                                                                 Hervé LOIC se classe 3 ème , en minimes filles Noé-
                                                                 mie GUNN prend la médaille d’argent ainsi que
                                                                 les garçons Paul SACQUARD, Guillaume MILLOT
                                                                 et Marvin ROBERT. Enrick CURTET et Rémi COIN-
                                                                 DARD terminent eux à la 3 ème  place.

             Debout : Hervé LOIC, Marvin ROBERT, Paul SACQUARD et Guillaume MILLOT.
             A genoux : Rémi COINDARD, Noémie GUNN et Enrick CURTET


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