Page 219 - 70 ans de judo à Mâcon
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2009               — Origines et développement du judo à Mâcon —


               Le club est en crise
                   Lors du conseil d’administration du 12 mars 2009, le problème latent de la difficile application de la
             Convention Nationale du Sport se transforme en crise pour le club. Pour rappel, cette directive mal pensée
             dans sa première version, limite le temps de travail hebdomadaire des professionnels du sport en ne consi-

             dérant que le cas des salariés du sport à temps complet. Or Eric cumule, comme beaucoup d’autres, un tra-
             vail à temps complet chez un employeur principal et son travail salarié au club, pour les cours et pour les
             déplacements en compétition.

                   Personne n’a pu nous dire officiellement comment traiter le problème, pas même l’Urssaf et l’inspec-
             tion du travail. Au sein du club il y a clairement deux avis différents : soit on laisse faire comme avant en
             attendant des directives plus précises, soit on applique la convention à la lettre dès maintenant en adap-
             tant  au  besoin  le  contrat  de  travail  d’Eric.  Le  président  Jacques  COUSIN  est  fermement  partisan  de  la
             deuxième solution car il ne veut pas assumer de responsabilité pénale en cas de non respect de la loi.

                   Ce CA du 12 mars montre que la situation est bloquée, et Jacques COUSIN présente sa démission. La
             trésorière Frédérique LORIN prend la même décision. Une date est rapidement prise pour tenir une Assem-
             blée Générale extraordinaire, ce sera le 29 mai. D’ici là c’est Marie-Jo GOYET, vice présidente, qui assurera
             la gestion des affaires courantes, mais surtout devra trouver deux personnes volontaires pour tenir ces pos-
             tes. Or au jour de l’AG, personne ne s’est manifesté. Si à l’issue de cette réunion formelle il n’y a toujours
             pas de président, le Judo Club Mâcon devra procéder à sa dissolution. L’instant est grave, mais une solution

             de  dernière  mi-
             nute apparait, en
             la  personne  de
             Michel  MANIFA-
             CIER,  papa  d’Ali-
             zée  et  Charlotte
             ne   connaissant
             rien au judo  mais
             désireux  que  le
             club reste en vie.























               Article du Journal
               de Saône et Loire
                  du 4 juin 2009



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