Page 280 - 70 ans de judo à Mâcon

— Origines et développement du judo à Mâcon — 2014

Prép a ra t i on a ux ka ta s a v ec les méd a i l l és mondiau x : 8 cl ub s prés ent s
C’est dans la bonne humeur et avec beaucoup d’intérêt qu’une petite trentaine de judokas mâcon-
nais et des clubs voisins se sont retrouvés sur les tatamis ce samedi de janvier pour étudier, approfondir et
s’entrainer à la pratique des formes codifiées du Judo jujitsu.

Au programme : le Nage no kata (kata des projections), le Kime no kata (les formes de décision) et le
Ju no kata (formes de la souplesse). Des katas inscrits au programme du 2 ème au 5 ème dan, qui regroupent

les bases fondamentales de l’art souple.
Sous la houlette des 2 médaillés mondiaux, Emmanuel WIRTZ, 6 ème dan et Armelle VOINDROT, 5 ème
dan, les judokas présents ont démontré à la fois leur envie et leur talent. C’est en cherchant les bons ges-

tes, la belle posture, la coordination précise, que l’on progresse dans l’efficacité par la voie souple, celle qui
économise les efforts dans l’action, qui apprend à bien utiliser le corps et à contrôler de façon positive les
attaques de l’adversaire. Jeunes et moins jeunes ont compris le message apporté par les 2 champions de
haut niveau du judo technique : patience, persévérance, rigueur et volonté, pour cultiver les acquis.

Originaires principalement du Dojo d’arts martiaux Mâcon et du Judo club de Mâcon, les autres prati-
quants venaient du Judo club de Cluny, de Belleville et des clubs plus proches, habitués à ce travail en com-
mun : Charnay les Mâcon, Bagé la ville, Pont de Vaux et La Roche Vineuse.

L a 4 ème Coupe Ka ta es t prog ra mmée pour l e 15 ma rs, mai s el l e ne s e fe ra p as
Cette manifestation de niveau interrégional, qui demande un lourd travail d’organisation en amont
ainsi qu’un budget important, est un repère structurant pour le DAMM. Après trois années de progression
force est de constater que deux semaines avant la compétition il n’y a que 9 couples inscrits, malgré l’inten-
se travail de promotion et les relances faites depuis des mois. Pour Jean-Luc MASNIERES et le président

Thierry MARTIN, il faut se rendre à l’évidence et prendre la décision d’annuler.
Cet échec vient s’ajouter à la constatation de baisse des licenciés et de désaffection des cours techniques,
ce qui conduira à une réflexion d’ensemble puis à une décision radicale concernant le devenir du jeune club.

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