Page 58 - 70 ans de judo à Mâcon
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— Origines et développement du judo à Mâcon — 1992
Saison 92 / 93
La situation de la
section judo au sein du
club se détériore encore
tout au long de la saison
précédente, il n’y a plus
qu’une cinquantaine de
judokas, principalement
des enfants, alors qu’au
club voisin de la Percée-Sud
ils sont 260 licenciés. Le
professeur recruté l’année
dernière est déjà remplacé
par un autre, Robert BIL- A gauche : Robert BILLARDELLE, professeur
LARDELLE, professeur 3 ème Au fond, 3 ème à gauche : Robert PAYEBIEN Au fond à droite :Yves BONGIRAUD
dan. Il n’y a plus que deux
cours enfants et deux cours adultes toujours les mardi et vendredi.
En mai les judokas répondent à l’invitation du club de la Percée-Sud pour un entraînement de masse
dirigé par Roger JACOUTY, professeur du club de Gueugnon, regroupant des judokas des deux clubs de Mâ-
con, du club de Gueugnon, et du nouveau club de l’Alliance Bourgogne du Sud (ABSJ) basé à Belleville.
Mais le principal événement de la saison vient de la décision des dirigeants de changer le nom du
club : il s’appellera désormais « Cercle d’Arts Martiaux Mâconnais », nom plus adapté à l’ensemble des nou-
velles disciplines pratiquées. Le club enclenche un objectif de développement vers d’autres arts martiaux,
plus traditionnels et moins sportifs.
Le Cercle d’Arts Martiaux Mâconnais existe toujours aujourd’hui, on y pratique l’Aïki-jujitsu, l’autodé-
fense, le ju-jitsu et le Ninjutsu.
Le dojo de la rue Jean Dagnaux en 2020. Cela fait plus de 50 ans que l’ancienne salle de spectacle de
l’Œuvre de la Jeunesse est un dojo dédié aux arts martiaux.
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