Page 88 - 70 ans de judo à Mâcon
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— Origines et développement du judo à Mâcon — 1987
Pour ce qui est des effectifs, de l’ambiance aux entraînements et des résultats en compétition, tout
va bien pour le club de judo, par contre son budget est limité. Il faut comprendre que le club est financière-
ment dépendant de la Maison des Jeunes, les cotisations de tous les adhérents étant mutualisées au niveau
de la MJC qui assure le fonctionnement des activités purement MJC et reversent aux clubs constitués, le
judo et le karaté, une partie des cotisations qu’ils ont générés.
Mais les déplacements en compéti-
tions engendrent des frais importants,
d’autant plus que les meilleurs judokas se
sélectionnent désormais au niveau inter-
régional, voire national. Il faut trouver des
sources d’auto financement.
C’est ainsi que le Conseil d’Adminis-
tration du club, présidé par Jean MERITE,
lance l’idée de l’organisation d’une soirée
dansante avec billetterie; la soirée aura
lieu le samedi 13 février à Saint Laurent
sur Saône. Soirée dansante du Judo Club le 13 février.
Sur la scène, le nouveau logo du « JC PS »
En mars 88 trois jeunes mâconnais participent à la phase ultime de leurs différents championnats :
Isabelle CHAMFROY et Emmanuel COULON participent à la finale du championnat de France UNSS à Creil,
respectivement en espoirs—56 kg et minimes—50 kg et Agnès CASENAVE participe à Toulouse au cham-
pionnat de France des ceintures noires.
En avril les judokas mâconnais s’ouvrent à l’extérieur en recevant d’abord les judokas de Neustadt,
ville du sud de l’Allemagne jumelée à Mâcon, puis la semaine suivante ceux de Lecco, autre ville jumelle du
nord de l’Italie. Cet échange entre villes jumelles n’est pas une première pour le judo car le Cercle de Judo
Mâconnais de Jean BARNAY a eu plusieurs échanges avec Neustadt à la fin des années 60, et le même club
mené cette fois par Jean Luc MASNIERES s’est rendu à Lecco en 1975. Puis le club de la Percée-Sud a ren-
contré les italiens à Lecco en 2003 et les a accueillis l’année suivante.
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