Page 33 - 70 ans de judo à Mâcon
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1972 — Origines et développement du judo à Mâcon —
Saison 72-73
Dès la rentrée de 1972 des jeunes compétiteurs commencent à se faire connaitre en compétition es-
poirs et juniors : Thierry MARTIN, Daniel FOUILLOUX, Christian LAMURE ou Franck DEGUISNE. Leurs ainés
séniors continuent de porter les couleurs de Mâcon aux niveaux départemental et régional, comme Michel
ANDRE, Jean-Claude MENEGAZ, Giorgio CAPUTO, et Jean-Luc MASNIERES qui obtiendra également la 5 ème
place au championnat de France à Coubertin.
Pour renforcer leur potentiel physique, les jeunes compétiteurs encadrés par Jean-Luc utilisent le same-
di matin les installations du CREPS mises à leur disposition pour une préparation physique à base de muscu-
lation, des circuits-training et des exercices d’endurance et résistance.
En remplacement de Christian RUIZ qui a quitté le club, Jean-Luc MASNIERES commence des cours de
karaté, discipline dont il sera l’année suivante professeur diplômé d’Etat, puis 2 ème dan en 1982.
En avril 73 Giorgio CAPUTO devient ceinture noire, tandis que Maurice STROTTNER et Peter BENJAMIN
marquent des points et s’approchent un peu plus du grade tant convoité.
Le groupe des jeunes
compétiteurs en avril 73.
Debout à droite Jean-Luc
Assis au milieu du premier rang :
Giorgio avec sa nouvelle ceinture.
En mai 73 le désormais traditionnel gala va clore la saison au Palais des Sports, où sont invités le club de
Thoissey, la section de Flacé du C.J.M. et l’activité judo de la Maison des Jeunes de la Percée-Sud. Deux bril-
lants compétiteurs terminent la soirée par une démonstration technique suivie de deux « lignes » de com-
bats : M. BENZONI (4 ème dan du Kodokan) et Jean-Robert PATRIARCA (ex champion de France et vice-
champion d’Europe).
Saison 73-74
A la rentrée de septembre 73 Jean BARNAY encadre toujours 4 cours enfants, assisté de Mlle LAPIER-
RE, Robert MONNIN et Gilbert PETIT. Jean-Luc MASNIERES ouvre un nouveau cours ados avec les enfants
du Cercle et ceux de Flacé qui ont été initiés dans la section. Cela correspond à la stratégie de développer
des sections pour faire connaitre la discipline aux enfants des quartiers ou des villages proches, puis qu’ils
se perfectionnent au dojo principal après 1 ou 2 années d’initiation.
Certains soirs quand on rassemblait les ados et adultes il y avait 70 pratiquants sur les 140 m² de ta-
tami. Pour le salut, tout le petit coté du tatami sous la fresque du fond était occupé par les ceintures noires,
et les ceintures de couleur remplissaient les deux autres côtés.
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