Page 37 - 70 ans de judo à Mâcon
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1975 — Origines et développement du judo à Mâcon —
En mars 75 les jeunes valeurs montantes du Cercle concrétisent les espoirs mis en eux : Hervé
TOUILLON, Philippe DEMORTIERE, Thierry DUCROZET et Jean-Régis JUROSZEK deviennent champions de
Saône et Loire dans leurs catégories, puis Yves BERGERON devient champion de Bourgogne en Cadet.
Pour clore la saison, le Cercle organisa en mai au Palais des Sports son premier critérium interrégio-
nal destiné aux poussins, benjamins et minimes, qui vinrent de Pont de Vaux, Ambérieu, Tournus, Thoissey,
Vonnas, Matour, Louhans, Montceau et Beaune. Un grand succès qui rassembla 240 enfants.
Le dojo de la rue Jean Dagnaux avait été aménagé cinq ans auparavant en 1969 mais les travaux de
peinture n’avaient pas pu être réalisés. Les dirigeants ont pu trouver les subventions pour des travaux de
rénovation, qui ont été réalisés par les judokas juste avant la fin de saison. Le dojo resta ensuite en l’état
jusqu’aux travaux de plus grande ampleur réalisés par le Cercle d’Arts Martiaux Mâconnais (qui prendra la
suite du Cercle de Judo Mâconnais en 1992).
Les administratifs du Cercle de Judo Mâconnais
Comme toute association le club est dirigé par un bureau désigné par le conseil d’administration. En
cette saison 74 / 75, le bureau se compose de :
André DESBOIS, président
Pierre RANCIEN, vice-président
Annie DUPAIX, secrétaire
Georges GOLA, trésorier
En mai 2020 pendant la rédaction de ce document, nous avons ap-
pris le décès de Pierre RANCIEN à l’âge de 98 ans. Il entra au club par
son fils François qui y était licencié, puis il fut un vice-président actif et
utile pour les relations avec la municipalité, la préfecture et l’Œuvre de
la Jeunesse, le propriétaire du dojo. Le Docteur RANCIEN était direc-
teur départemental des services vétérinaires, officier du mérite agrico-
le, officier des palmes académiques, officier du mérite national et
membre de l’Académie de Mâcon.
Le docteur RANCIEN avait un jour tiré les judokas d’un mauvais pas.
En fin de saison ils avaient pensé organiser une petite fête, ce sera un
méchoui un samedi midi à Thoissey. Rendez-vous est pris, tout le monde Pierre RANCIEN
arrive à l’heure pour l’apéritif mais… on a juste oublié le mouton! Quelqu’un pense à appeler le Dr RAN-
CIEN, qui passe quelques coups de fil aux abattoirs du département; le temps de faire les 80 kilomètres
pour aller la chercher , la bête est abattue, préparée et conditionnée. Et avec le temps de cuisson d’un
mouton entier, c’est en soirée qu’on dégustera le méchoui. Merci Docteur !
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