Page 11 - 70 ans de judo à Mâcon

— Origines et développement du judo à Mâcon —

La carte du Collège des
ceintures noires.

Celle de Jean BARNAY porte
le n° 649, ses deux pre-
miers dan sont signés de la
main de Me KAWAISHI, le
suivant par Me AWAZU.

Jean BARNAY était un homme affable et conciliant, tout en étant un professeur qui ne transigeait pas
avec l’éthique du judo : quelques judokas mâconnais de 18 ans avaient appris qu’une bande de jeunes ve-
nant de Villefranche-sur-Saône ‘tournaient autour’ de quelques jeunes filles du club. Réflexe protecteur ou
jalousie, toujours est-il que les mâconnais ont défié leurs rivaux et les ont proprement étalés par terre.
L’honneur était sauf, mais Jean BARNAY l’a appris. Jugeant que cette bagarre n’était pas compatible avec le
serment qu’il faisait lire aux ceintures noires, les ‘chevaliers servants’ de ces demoiselles ont été suspendus
de leur licence pour un mois. Quand ils sont revenus au dojo, le professeur leur a dit : « si ils reviennent,
vous me le dites et j’irais avec vous ... ». Le judoka qui a rapporté cette anecdote ne sait toujours pas, 60
ans après, si ‘Toto’ y serait allé pour prêter main forte ou pour calmer la situation.

A la table d’arbitrage lors d’une compétition

Avec de ashi baraï, son ‘tokui
waza’ (mouvement favori) était
hane goshi comme ci-contre

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